L'aspect juridique
La réduction du temps de travail est devenu alors une revendication syndicale ce qui veut donc dire qu’ils réclament la réduction du temps de travail comme étant un droit.
Plusieurs luttes sociales ont alors lieux suite aux journées de travail allant de 12h à 17h en 1830. Etant donné l’ampleur des conditions de travail chez les femmes et les enfants, la journée de travail et fixé à douze heures en 1848. C’est en 1864 que la revendication des huit heures voit le jour. En 1906, dimanche devient alors un jour de repos obligatoire, et en 1919 une loi raccourcie les journées à 8h de travail pour 6 jours de travail par semaine.
C’est en 1936 que le Front Populaire et les grèves qui occupent les usines imposent les deux premières semaines de congés payés et les semaines de 40h de travail. Ces revendications ont un grand succès.
Mais la décomposition du Front Populaire va tout remettre en cause, concernant la loi des quarante heures. La semaine de soixante heures de travail est alors répandue et la durée du travail peut atteindre onze heures par jour.
La durée de travail stagne après la seconde guerre mondiale puis en 1956, la 3ème semaine de congés payés est légitimée.
De 1960 à 1980 on constate une baisse de la durée de travail par semaine. En 1969, la 4ème semaine de congés payés voit le jour, décidé par l’assemblée nationale. En 1982, le gouvernement décide alors que la semaine de travail passe à 39h et une 5ème semaine de congés payés, depuis, la durée du travail des salariés. La loi sur les 35h est la dernière « phase » de la réduction du temps de travail.